L’Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite en 1953 par l’écrivain français Jean Giono « pour faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. Ce court récit relate l’histoire du berger Elzéard Bouffier qui fait revivre sa région, en Haute Provence, entre 1913 et 1947, en plantant des milliers d’arbres. Bien qu’il s’agisse d’une fiction, la nouvelle parvient à faire croire à l’existence réelle du berger et de sa forêt.

Ce texte a eu un retentissement mondial et est aujourd’hui considéré comme un manifeste à part entière de la cause écologiste. Non seulement le berger parvient à recréer une forêt, mais cette action a des conséquences sociales et économiques : les villages des alentours accueillent de nouvelles familles alors qu’auparavant ils étaient menacés de désertification.

La nouvelle véhicule de nombreux messages : écologistes, humanistes, politiques. L’histoire d’Elzéard Bouffier est en effet une parabole de l’action positive de l’homme sur son milieu et de l’harmonie qui peut s’ensuivre. La nouvelle est également une ode au travail, à l’opiniâtreté, à la patience, à l’humilité et à la ruralité. À la demande de l’auteur, le texte est libre de droits.

L’Homme qui plantait des arbres est aujourd’hui reconnu comme une œuvre majeure de la littérature pour la jeunesse et est, à ce titre, régulièrement étudié en classe.

Dans notre concert-lecture, la musique vient créer une ambiance, ponctuer le texte, illustrer un événement. La présence d’une musicienne – pianiste, violoniste et chanteuse – ajoute un caractère spectaculaire à la lecture du texte, resserré pour que la représentation n’excède pas les capacités d’attention du jeune public..